28 maisons du quartier Neuve Maye à Grand Rechain passent à un PEB B

Actuellement, Logivesdre est lancée dans une série de chantiers de rénovation des logements. L’objectif principal est de faire des économies d’énergie. En effet, certains bâtiments ont plus de quarante ans et n’ont pas beaucoup bougé depuis leur construction, si ce n’est quelques travaux de maintenance. Or, il va de soi que ces héritages du passé ne sont plus tout à fait en mesure de répondre aux défis énergétiques actuels. Logivesdre, aidée par la Société Wallonne du Logement, travaille donc à moderniser ses logements.

 

L’un des chantiers est situé dans le quartier Neuve Maye à Grand-Rechain, dans la commune de Herve. Il concerne 28 maisons, construites dans les années 80, qui doivent passer d’un PEB D, pour les meilleures, voire F, pour les pires, à B. On estime qu’à la fin des travaux, à température égale dans la maison, leur consommation énergétique théorique sera divisée par 4. Tout dépend de comment les locataires utilisent leur énergie. Certains estiment par exemple que maintenant que le logement est bien isolé, ils peuvent se permettre de plus chauffer. À température égale, les charges vont donc diminuer très fortement pour eux. Une aubaine, alors que le prix du mazout reste extrêmement haut.

Le toit, les châssis, les façades sont en train d’être refaits. Des mises aux normes électriques et des travaux concernant les sanitaires sont également effectués suivant les besoins. Parfois, il faut aussi refaire les canalisations.

Comme les maisons sont donc extrêmement bien isolées, des petites grilles ont été placées sur le haut des fenêtres. Ces grilles visent à réguler l’humidité. C’est-à-dire qu’elle sera évacuée par le dispositif, ce qui a une double utilité. D’abord, il s’agit d’éviter des problèmes de moisissures et autres. Mais il est aussi plus simple de chauffer des pièces qui ont une humidité relativement faible. Pour les locataires, il est donc important de ne pas boucher ce grillage. Des extracteurs sont également installés dans les cuisines et les salles de bain.

Les ouvriers prennent en général deux semaines pour effectuer les travaux dans chaque bâtiment, qui sont eux-mêmes des blocs de plusieurs logements. Les locataires restent chez eux durant tout le chantier.

La totalité des travaux doit coûter approximativement 2,1 millions d’euros, ce qui signifie que 75 000 € sont investis par logement.

Cette somme est payée à 70 % par la Société Wallonne du Logement et le reste par Logivesdre. Dans ce quartier, les travaux devraient être terminés vers le mois d’octobre. Les locataires pourront donc affronter l’hiver bien au chaud.