À Ensival, se situe le quartier Jean Malempré. À l’heure actuelle, Logivesdre entreprend un nouveau chantier de rénovation énergétique dans cette zone. Le premier changement majeur pour les résidents du quartier concerne le système de chauffage. Au lieu des anciennes chaudières au mazout, des chaudières au gaz sont désormais installées.
Plusieurs raisons motivent ce choix. Tout d’abord, les nouvelles réglementations interdisent l’utilisation de chaudières au mazout dans les nouvelles constructions en Wallonie dès 2025, une mesure déjà en vigueur en Flandre. Bien que Malempré ne soit pas une construction récente, nos experts anticipent qu’après 2025, l’approvisionnement en pièces détachées pour les chaudières au mazout deviendra de plus en plus difficile. Par conséquent, investir dans le mazout n’est guère judicieux.
De plus, les chaudières au gaz offrent un rendement supérieur à celui des chaudières au mazout. Même en tenant compte des technologies de pointe, la différence de performance entre les deux types de chaudières est significative, ce qui permettra aux locataires de réduire leurs factures de chauffage.
Une autre raison est la proximité des conduites de gaz, ce qui limite l’augmentation des coûts liés aux travaux par rapport à l’installation de nouvelles chaudières.
Ventilation
L’objectif principal reste l’amélioration de la performance énergétique des 24 maisons concernées, en modifiant non seulement le mode de chauffage mais aussi l’enveloppe du bâtiment. Les façades, les portes de garage et l’isolation sont ainsi refaites, tandis que des travaux de ventilation et d’isolation des combles sont également entrepris.
De nouveaux parements en pierre embellissent désormais les façades des bâtiments, offrant une modernisation et une clarification significatives de l’aspect de la cité.
Dans l’ensemble, ces travaux devraient permettre aux locataires de réduire leur consommation d’énergie jusqu’à quatre fois, à condition qu’ils ne modifient pas leurs habitudes de consommation.
Le coût total du chantier s’élève à un peu plus d’un million d’euros. Comme précédemment, 70% de ce montant est pris en charge par la Société Wallonne du Logement, le reste étant financé par Logivesdre.
